
e coût moyen par réfugié ukrainien en 2022 a été d’environ 5 462 euros par personne, sans compter la rémunération versée aux familles d’accueil.
Les contribuables français sont les victimes collatérales du conflit ukrainien : selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, 579 millions d’euros ont été dépensés pour l’accueil de 106 000 réfugiés ukrainiens (près de 80% de femmes), sur le sol français en 2022.
Environ la moitié de cette somme a été utilisée pour financer leur hébergement, selon un rapport publié par les députés Renaissance Stella Dupont et Mathieu Lefèvre.
Le reste comprend notamment près de 250 millions versés au titre de l’allocation pour demandeur d’asile (ADA) même si les Ukrainiens n’ont pas à solliciter le statut de réfugié.
Enfin, une quinzaine de millions a été versée au titre de l’accueil de jour et des transports.
Le montant de l’allocation pour demandeur d’asile varie en fonction de la composition familiale du demandeur (personne seule ou en couple, avec ou sans enfant à charge).
Pour une personne seule, son montant est de 14,20 euros/jour si aucune solution d’hébergement n’est proposée au demandeur et de 6,80 euros dans l’hypothèse où il est logé aux frais du contribuable.
Pour une famille composée de 4 personnes (mère + enfants) l’aide est réciproquement de 24,40 ou 17 euros/jour.
Cette aide est payée chaque mois par l’Agence de services et de paiement (ASP), via l’alimentation d’une carte de retrait ou un virement bancaire.
A ces 579 millions d’euros, précisent les 2 parlementaires macronistes, s’ajoutent entre 40 et 60 millions relevant du budget de la Cohésion des territoires.
Ces sommes n’incluent pas l’indemnité de 150 euros/mois versée aux ménages accueillant des réfugiés ukrainiens.
D’après le ministère de l’Intérieur, environ 30 000 déplacés ont été logés chez des particuliers. Près de 900 foyers français ont perçu une aide financière de l’État depuis la fin 2022, ce qui représente déjà un montant de 786 285 euros.
Selon l’évolution de la situation, les 579 millions d’euros alloués en 2022 seront renouvelés, en totalité ou en partie cette année.
Le gouvernement n’a cependant pas inscrit les crédits correspondants à cette dépense dans le projet de loi de finances pour 2023.
Un an après de début du conflit, les arrivées des Ukrainiens sont ralenties, passant de plus d’un millier/jour à quelques centaines par mois.