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lundi, juin 2, 2025

Voyage d’Anne Hidalgo à Tahiti : des vacances olympiques aux frais des Parisiens

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Alors que les Parisiens essuient une hausse de la taxe foncière de plus de 60%, Anne Hidalgo, la maire PS de Paris part en escapade en Polynésie sans motif réel et aux frais du contribuable.

Déjà épinglée pour avoir financé une association qu’elle préside à hauteur de 500 000 euros, Anne Hidalgo est à nouveau sur la sellette pour des motifs budgétaires.

Cette fois-ci, l’édile PS est mise en cause pour un voyage mi-public, mi-privé, estimé à 60 000 euros. Soit 40 955 euros de déplacement pour la délégation (3 élus + 3 collaborateurs) auxquels il faut associer 18 545 euros au titre de l’hébergement et pour la restauration.

De retour à Paris après plusieurs semaines d’absence, la maire de Paris a répliqué le 6 novembre que tout était en règle, mais ses explications ne convainquent pas grand monde.

L’opposition regroupée sous l’étiquette « Changer Paris » lui avait adressé une question écrite le 30 octobre.

Elle lui demande de préciser les buts et le programme de ce voyage en Polynésie, son coût ainsi que la répartition de sa prise en charge entre les finances personnelles de l’édile socialiste et la mairie.

Officiellement la maire de Paris se déplaçait à Tahiti avec plusieurs de ses missi dominici dans le cadre des préparatifs des Jeux olympiques 2024, avec, pour objectif, la visite du site l’épreuve de surf (à Teahupo’o).

Cette version studieuse a été mise à mal par les révélation du Parisien : le 3 novembre, le quotidien révélait que cette visite s’était déroulée… sans Anne Hidalgo.

C’est son adjoint au sport, Pierre Rabadan, qui s’est chargé de la représenter pendant que la mairesse entamait des vacances avec sa fille sur l’île de de Raiatea, à environ 45 minutes de vol de Tahiti.

Ce voyage officiel pour le compte de la Mairie de Paris a donc coïncidé avec un déplacement privé, dénoncent des élus de l’opposition qui soupçonnent l’élue PS d’avoir organisé un regroupement familial aux frais des Parisiens.

Pour se défendre, la maire de Paris rappelle que la « partie » du voyage consacrée aux vacances et au temps passé avec sa fille est à sa charge, hormis le billet retour vers Paris, payés par les contribuables.

Voyage d’Anne Hidalgo à Tahiti : un voyage alibi ?

Ces explications ne satisfont pas l’opposition de droite.

Il s’agit d’un « voyage alibi », dénonce notamment David Alphand, vice-président du groupe Changer Paris, en rappelant dans les colonnes du Parisien que rien ne justifiait ce déplacement puisque le président de Paris 2024 et la ministre des Sports se sont déjà rendus sur place, il y a 2 mois.

L’opposition en profite aussi pour railler les « leçons d’écologie » de la maire de Paris, qui « voyage dans le monde entier aux frais des Parisiens ».

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