
Bien que la Cour des comptes ait proposé la fusion de 2 orchestres de Radio France, les contribuables continuent d’entretenir plus de 300 musiciens et chanteurs pour près de 40 millions d’euros par an.
Alors que la restauration de la Maison de la Radio qui s’est étalée sur 15 ans a coûté environ 700 millions d’euros aux finances publiques, Radio France alourdit la facture chaque année avec la régularité d’un métronome.
40 millions, c’est le coût des formations musicales du groupe public à la charge de la collectivité.
A savoir, un orchestre philharmonique, un orchestre national, un chœur et une maîtrise qui continuent à mener grand train alors que la dette publique approche les 115% du PIB.
La facture s’établit à 37 millions d’euros par an, car la billetterie rapport environ 4 millions par an. Selon les calculs du Point, 31 millions sont alloués aux orchestres, facture à laquelle s’ajoute 6 millions de coûts de production. Cette enveloppe comprend les cachets au montant gardés secret, versés aux artistes « invités » par la maison ronde.
La masse salariale des 3 formations où les musiciens sont payés (Philharmonique, National et Chœur) représente à elle seule 23 millions d’euros.
Pour réduire la facture, la Cour des comptes a proposé de fusionner la Philharmonique et l’orchestre national en prenant exemple sur ce qui s’est passé en Allemagne ou aux Pays Bas.
Radio France n’a pas vocation à entretenir 2 orchestres symphoniques, insiste l’instance de la rue Cambon.