Des flocons d’avoine, des pétales de blé, des noix ou des amandes, vous faites peut être partie de ceux qui consomment du muesli au petit déjeuner, un mélange de céréales, de fruits secs, riche en vitamine.
S’il jouit d’une excellente réputation chez les consommateurs, en y regardant de plus près, le muesli ne serait pas si sain que cela.
Une étude a été menée par l’association Générations Futures et le résultat est sans appel, TOUS les mueslis non bio contiennent des résidus de pesticides !
L’étude scientifique
Si ça a l’air bon et sain en apparence, une étude scientifique sur le muesli indique que ce dernier ne serait pas aussi sain qu’on le croit.
Sur 20 échantillons de muesli étudiés par l’association Générations Futures, dans 15 paquets classiques non bios achetés en France, les chercheurs ont découvert des résidus chimiques.
Au total : 141 pesticides différents dans les mueslis non bios !
Certains paquets de muesli contiendraient même entre 10 et 14 résidus de pesticides.
A contrario, dans 5 paquets de muesli bio achetés en France, aucun pesticide n’a été retrouvé.
Prises une par une, ces doses chimiques ne sont pas déclarées nocives sur la santé, c’est leur accumulation qui est redoutée, c’est ce que l’on appelle l’effet cocktail.
Le fait d’avoir 5 substances ensemble à faible dose, représente le fait de n’en avoir qu’une, mais à une dose 5 fois plus élevée. Par ce calcul, on peut alors se retrouver à dépasser le seuil toxicologique.
Les doses retrouvées dans ces mueslis non bios correspondent à plus de 300 fois la concentration maximale tolérée.
Quels dangers du muesli sur la santé
Certaines substances retrouvées dans le muesli non bio peuvent en effet être dangereuses pour le consommateur.
Il ne s’agit pas de produits qui vont rentre les gens malades à court terme, mais la moitié de ces résidus sont des perturbateurs endocriniens, soit des substances chimiques capables d’influer sur le système hormonal. Ceci qui est particulièrement problématique pour les organismes les plus sensibles comme : les femmes enceintes, les jeunes enfants, etc.
La toxicité n’est pas immédiate, mais future. Chez la femme enceinte, cela peut avoir des répercussions sur la vie future de l’enfant.
Si un bol le matin de 50 à 100 grammes ne représente pas un danger en soi, c’est véritablement cet effet de cocktail, donc accumulatif qui entre en cause. S’ajoute à cela d’autres produits contenant des perturbateurs endocriniens de la vie quotidienne comme les cosmétiques, les plastifiants et autres produits industriels.
C’est cette exposition jour après jour qui peut causer un problème.
La Société Internationale d’Endocrinologie (regroupant plus de 14 000 endocrinologues dans le monde) chiffre l’impact direct et indirect de l’exposition à ces perturbateurs endocriniens à plus de 150 milliards d’euros environ par an pour l’Europe, soit environ 15 milliards pour la France par an. C’est donc un véritable problème sanitaire.
Du muesli OUI, mais BIO !