12.8 C
Paris
dimanche, avril 20, 2025

Films d’auteur sans public : le cinéma français coûte une fortune aux contribuables

Must read

Selon un rapport du Sénat, la production cinématographique française a été financée à hauteur de 31 % par des fonds publics en 2022, soit un montant astronomique de 1,7 milliard d’euros.

Selon les chiffres du Centre national du cinéma et des films animés, l’année 2022 a été marquée par un rebond de la fréquentation des salles obscures, mais cette reprise ne doit pas faire illusion : ce sont les blockbusters qui tirent le marché.

Exemple : si entre avril 2022 et avril 2023, le nombre de tickets vendus a progressé de 34 %, c’est parce que le film Super Mario Bros, dessin animé à grand spectacle made in USA, a attiré plus de 5,6 millions de spectateurs.

A l’autre bout de la chaîne, on trouve les lanternes rouges du cinéma tricolore.

Un quart des longs métrages diffusés en France, majoritairement des films d’auteur, totalisent moins de 10 000 spectateurs durant leur exploitation en salle. Beaucoup plafonnent sous les 5 000 entrées.

Parmi les plus beaux flops de l’année 2023, on peut décerner la Palme d’or à « Slava Ukraini », le film de Bernard-Henri Lévy et de Marc Roussel.

Sorti le 22 février dernier et retiré des salles à la mi-mars, il n’aura totalisé que 1 024 entrées.

Parmi les autres méga flop du cinéma français enregistrés en 2022, on recense notamment « Vortex » de Gaspar Noé (30 000 entrées) « Cœurs vaillants » de Mona Achache (26 000 entrées), « Ogre » de Arnaud Malherbe (20 000 entrées), etc.

Les contribuables paient pour des oeuvres qu’ils désertent

Plus d'articles

Dernières vidéos