
On en sait plus sur le montant exact des frais de représentation de Ségolène Royal, démise fin janvier de son poste d’ambassadrice des pôles.
L’ex-ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles Arctique et Antarctique mais également « Envoyée spéciale pour l’alliance solaire internationale » (sic) est visée par une enquête préliminaire du parquet financier sur ses frais d’ambassadrice. Le parquet soupçonne une utilisation à des fins personnelles de l’enveloppe mise à sa disposition.
Dans une réponse datée du 25 février à une question écrite du député Charles de Courson, le gouvernement dévoile le coût de Ségolène Royal pour ce poste d’ambassadrice « thématique » non rémunéré mais défrayé.
Les dépenses se sont élevées à 26 924 euros en 2017, 66 167 euros en 2018 et 56 622 euros en 2019, soit près de 150 000 euros au total, entre sa prise de fonction, en septembre 2017, et sa révocation, le 24 janvier 2020.
Des crédits de frais de mission et de représentation pour l’exercice de ses fonctions payés par ses deux ministères de tutelle : le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et le ministère de la Transition écologique solidaire.
Trois agents contractuels (voir ci-après) ont été également mis à la disposition de l’ex-ministre. Leur rémunération n’est pas connue.
Ségolène Royal n’a pas dépensé l’ensemble de l’enveloppe (100 000 euros) mise à sa disposition pour payer ses frais de mission et de représentation.